Un bref historique...

1910
Fondation de l'école du Sacré Cœur par le Chanoine Rippert et Mesdemoiselles Carlhian et Rippert.

1914 /1918
L'école devient une annexe de l'hôpital militaire.

1929
Les filles de Marie Auxiliatrice arrivent à Briançon. L'école devient "une Maison Salésienne de Don Bosco".

1961
Un contrat simple est établi entre l'État et l'école.

A cette occasion, celle-ci est rebaptisée et portera désormais le nom de ses fondateurs :

"Ecole Carlhian-Rippert"

 


 Une ancienne élève de l’école livre un témoignage d’époque...

« Imaginez une enfant née le 16 juin 1927, qui, à Pâques 1930, faisait son entrée à l’école du « Sacré-Cœur » à Briançon. Les religieuses de Don Bosco l’ont accueillie avec joie, car elles ont vu que la petite était attirée par la découverte du savoir.

Je suis donc entrée en préparatoire puisque la maternelle n’existait pas encore. J’ai très vite appris à lire, puisqu’à 4 ans et demi, mes parents m’abonnaient à « Lisette ».

Le 5 mai 1932, à l’âge de 5 ans, je faisais ma communion privée. Ma maitresse, Sœur Blandine Roche, m’a dit plus tard qu’elle avait eu bien du souci, car elle craignait pour moi une méningite. Mais non ! La méningite n’est pas venue mais le bavardage m’est resté ! Merci encore à cette religieuse si dévouée. Je suis restée à l’école jusqu’en 1943, année où j’ai obtenu le brevet d’enseignement supérieur italien. Mais la guerre était là, je n’ai pas pu poursuivre mes études.

Au début, nous avions des « demoiselles » qui n’ont pu remettre leur costume que bien plus tard. Pensez à notre stupéfaction le jour où nous les avons vues « habillées » en religieuses !

Notre école s’est appelée plus tard « école Carlhian-Rippert » du nom des donatrices à l’origine. Pourquoi ?... On ne l’a jamais su !

L’esprit salésien a attiré et attire toujours beaucoup d’élèves et, même à mon âge, je mets encore en pratique certaines recommandations qui nous ont été données, tant du point de vue de la politesse que de la qualité de notre travail ! Les sœurs s’occupaient encore de nous les jours de congés en nous emmenant promener ou préparer la fête de fin d’année.

Merci encore aux différentes religieuses ou directrices qui nous ont permis d’être ce que nous sommes. Sœur Barneaud, Sœur Roche, Sœur Lescieux, Sœur Julia Philippe, et les autres, sans oublier nos Briançonnaises Sœur Marcelle Chabas et Sœur Yvette Gallon. Un coucou spécial à Sœur Cécile Queyras qui est à Marseille-Pastré, ma camarade de classe. » Marcelle BLAIS.